23 avril 2006
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19:02
La barrière à peine refermée, la mer semblait déjà m'attendre. Je n'avais qu'à regarder le ciel pour deviner son humeur. Comme une composition symbolique. Bleu et lardé de nuages blancs pour rouleaux parfaits. Gris et bouché pour écume grasse. La planche sous le bras, il me fallait à peine 7 minutes pour rejoindre la plage. 7 minutes pour retrouver mon monde, le seul où je puisse vivre sans complexe, sans inquiétude... Celui où l'on pouvait être soi-même sans redouter le jugement d'untel et le poids des reproches d'une vie trop heureuse. Car j'étais heureux. C'était l'âge où l'on rêvait d'un monde propre, où l'on croyait que les relations humaines pouvaient être "belles". Aujourd'hui, je sais qu'il s'agissait d'un trompe-l'oeil. Tout est pourri !
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En direct du Pollet
15 avril 2006
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23:29
Si javais pu tout revivre, je laurais fait. Cétait une évidence qui tombait comme ça. Je mourais, tout le monde - ou presque! - était là pour me voir partir, et lidée de tout recommencer flottait. Malheureusement insaisissable, entre ma dernière mèche et un plafond désespérement immmobile. Je navais pas mal. La souffrance relâchait sa pression. Une de ces accalmies qui, en quelques secondes, nous entraînent du lit au pont, à regarder séloigner la côte... La scène sortait tout droit dun roman de Maupassant: un lit, un mourant, une famille éplorée, quelques bougies histoire dajouter un peu plus de solennité à linstant... Et moi qui, me dissociant du futur cadavre, laissait vagabonder mes idées. Sorte de Mr. Loyal dun cirque imaginaire, coinçé entre tragédie et comédie. Ceux qui attendaient patiemment mon départ, je les connaissais, les aimais pour la plupart... Car il ne faut pas se leurrer: peu me manqueront. Y compris parmi ces proches!
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En direct du Pollet
9 avril 2006
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22:52
Non ! Décidément non ! Pas question de s'embourber dans la médiocrité. Après 18 ans de mariage, Charles avait trouvé l'idée. Celle avec un grand i, celle qui allait bouleverser sa vie et par la même occasion le destin de sa femme. Pour la quitter, ou plutôt pour s'en débarrasser, Charles n'avait pas trouvé mieux que son pote Alexandre. Un "queutard" fini, rencontré au hasard d'une virée nocturne dans la dernière boite SM de la région, qu'il comptait bien jeter dans les bras de Mathilde. La quarantaine entamée, la quarantaine qui s'emmerde avec le même mec depuis 18 ans, Mathilde le saoulait depuis quelques mois. Le saoulait, s'emmerdait mais restait là, à attendre il ne savait quoi. Alors il avait décidé de l'effacer de son plan de "carrière" personnel. Un coup d'éponge bien net qui ne ferait pas de détail. De toute façon, cet ancien des commandos Hubert avait suffisamment de cran pour ne pas s'embarrasser d'un ou deux gêneurs. Sous un faux nom, il avait réservé une chambre dans l'hôtel où Alexandre avait programmé d'emmener Mathilde. Ce dernier n'avait pas eu de mal à séduire la "quadra"... Et lui ne s'était pas fait prier non plus : la femme de Charles était un "canon" et il n'y avait bien que Charles pour en douter.
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En direct du Pollet
3 avril 2006
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18:05
Bon j'abandonne les aventures morbides de J.A. Ayant été pris d'une frénétique envie de tailler mon laurier-sauce hier après-midi, je me pose la question suivante : et si J.A. se lançait à l'assaut d'un polar jardinier ? Un polar qui, comme bien d'autres, met de côté la victime... Parce que ce qui intéresse les lecteurs, c'est d'un côté la perversion du "killer", son goût pour la mort, pour le sang, et de l'autre, la traque menée contre lui. En somme, il s'agit pour le lecteur de se rassurer, de savoir si, un, nos perversions sont universels et, deux, que le crime ne paie pas. Et heureusement car nos rues seraient encombrées de voisins égorgés, de collègues empoisonnés et d'amants étranglés. Alors qu'est-ce qui différenciera ce polar jardinier des autres ? Pas grand chose sauf que, comme Bernard Werber, assassins, victimes, détectives et compagnie vivront dans mon jardin. Des insectes quoi ! Ceux qui me connaissent se disent déjà : le meurtrier, c'est l'araignée... Et ben non, pas de bol, puisque l'araignée, la cantatrice Mizrel, est la première victime d'un serial killer à six pattes. Une artiste retrouvée enroulée dans son fil, la tête arrachée... Et ce serait, J.A, le vilain cloporte, obscure croque-mort, qui mène l'enquête.
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En direct du Pollet
13 mars 2006
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12:52
Le message d'over-blog est clair : "Depuis 20 jours, vous n'avez rien édité sur votre blog... Que se passe-t-il ?", s'inquiète la jeune et charmante Géraldine. Je dis jeune parce qu'elle doit être jeune. C'est une évidence quand on travaille sur le web. Non ? Je ne vais pas tourner autour du pot pendant 107 ans, le problème n'est pas de savoir quel âge peut bien avoir Géraldine, mais plutôt de comprendre le pourquoi-comment de ce mutisme bloguesque. C'est simple : je n'ai pas envie d'écrire. Rien, même pas une ligne sur les terribles aventures de J.A ni sur mes états d'âme. D'ailleurs je n'ai plus d'états d'âme. Juste des maux d'esprit. Des petits maux qui me maintiennent en ligne. Pour faire plaisir à Carrie, j'ai bien tenté l'overdose de Candy Up... Mais non, ça n'a servi à rien. Tout comme le nutella, le jambon espagnol accroché sur le mur de ma cuisine, les raviolis aux cèpes et autres petites surprises culinaires qui hantent mon frigo. En ce moment, je suis surtout gourmand... Et comme dit Léo Ferré : "En avril, tous les prés sont verts !" Nous ne sommes qu'en mars, mais déjà je sens le printemps arriver. Un peu de soleil, deux ou trois degrés de plus et, hop !, je respire mieux, j'ai de nouveau faim de mozza, de tomates, de basilic, d'huile d'olive, de pesto... Ça sent bon !!!! Quelques notes de Dominique A, de Pauline Croze et de Smiths par dessus ça... Et je pourrais bientôt écrire à nouveau. Promis !!!!
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17 février 2006
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C'est le nombre d'internautes qui ont visité ce blog en 4 mois. Merci à tous.
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15 février 2006
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09:36
Ben voilà ! J.A est mal en point, Hector semble avoir perdu de sa superbe, ce polar approche du dénouement. Mais bizarrement, ben je n'ai pas envie qu'il s'arrête. Que faire ? Je ne vais tout de même pas sauver J.A façon James Bond (il saute à la gorge d'Hector, le tue avec ses ongles...) ni le tuer (il n'y aurait plus de morale)... En même temps, une histoire ne vaut que si elle se termine. Qu'en pensez-vous ?
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8 janvier 2006
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19:30
Après quatre mois, ce blog va s'arrêter, s'éteindre... L'histoire de J.A, d'Hector D. a vécu. Je vous laisse le soin de trouver une issue à tout ça. Voire une raison. L'idée du polar était intéressante, mais je crois qu'elle ne suffit plus à donner un sens à ce blog. Ce n'est pas faute de visiteurs : plus d'une vingtaine par jour ! Je crois qu'il faut beaucoup de volonté pour continuer, ne pas avoir peur de son ombre pour accepter la visite, le regard de l'autre, la critique, et aussi se douter du lendemain. Ce n'est pas le cas aujourd'hui ! Ni volonté ni confiance ni certitude. Donc je vous laisse... Je suis certain que ce blog renaîtra de ses cendres sous une autre forme, d'ici quelques mois. Bye bye...
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1 janvier 2006
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21:43
Je ne dirai qu'une chose : BONNE ET HEUREUSE ANNÉE À TOUS ! Que cette année qui commence apporte à tous joie et santé.
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24 décembre 2005
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17:53
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