22 janvier 2007
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"Les ours ne trouvent pas le sommeil, les canards font l'amour et les Russes dépriment." En Russie, les températures moyennes observées ces derniers jours tournent autour de 1,2°C... Contre -6,1°C d'habitude, notait Libération ce week-end. Tout va bien ! Depuis plusieurs mois, Al Gore et Nicolas Hulot prennent position, s'invitent au cinéma, dans nos médias pour dénoncer un déréglement climatique, véritable purgatoire d'un enfer terrestre annoncé. Depuis plusieurs mois, nous prenons enfin conscience que notre modernité entraîne la destruction de notre équilibre planétaire... Depuis quelques jours, nous voyons les températures flirter avec les 15 si ce n'est les 25°C à Nice, les tulipes sortir, les oiseaux gazouiller. Comme en plein avril. Preuve sans doute qu'Al Gore et Nicolas Hulot ont raison. Raison de quoi ? Raison de nous foutre les boules, de nous rappeler à l'ordre et de nous donner, à l'occasion, un bon coup de pied au cul.
Ne restait plus qu'une bonne campagne présidentielle pour lancer les bases d'une révolution écologique mondiale. Comme Correa, Lula ou Chavez ont amorcé la révolution sociale et altermondialiste en Amérique du Sud. Il suffisait d'un candidat, d'un simple candidat français pour faire rêver à d'autres lendemains, pour espérer autre chose qu'un purgatoire souffreteux pour nos enfants, une terre sans herbe, une terre sans couleur, une terre sans équilibre, une terre terriblement industrielle, terriblement hostile, terriblement humaine. Et non, Hulot a jeté l'éponge préférant mettre un terme à son "ingérence politique". Quelle lâcheté, quelle manque de lucidité car la survie de notre planète vaut bien toutes les ingérences... Hulot n'est finalement qu'un animateur de télé. Je l'avais oublié.
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S'il devait y avoir un chemin de randonnée à Rouen, il porterait le numéro 69. Un GR 69 particulièrement licencieux... Enfin c'est ce qu'affirme le 
Dix mois et toutes ses dents. Je crois que je n'ai jamais autant marché en forêt que ces derniers jours. La faute à qui ? La faute à ce bullmastiff de 32 kilos prénommé Syrah, comme le cépage qui, du Côte-Rôtie au Châteauneuf-du-Pape, fait de si bons vins le long du Rhône. 100% remuant. 100% étonnant.
